Bandeau, Concerts

 

Festival Frescobaldi : William Dongois, Hadrien Jourdan, Jean-Marc Aymes, Bruno Cocset

 

Lieu du concert :
Athénée 4 ( rue de l'Athénée4 )

Heure du spectacle :
20h30

 

 

Prix des places
30.- / 20.- (AVS) / 10.- (membres et étudiants)

Artistes

Bruno Cocset , Basse, ténor et alto de violon
Emmanuel Jacques, Basse et ténor de violon
Mathurin Matharel, Basse de violon
Richard Myron, Contrebasse
Bertrand Cuiller, clavecin et orgue

Canzoni per ogni sorte di strumenti

Avec la viola bastarda, instrument roi dans l’art de diminuer pendant près d’un siècle et joué par Monteverdi lui-même, l’Italie est le témoin d’un mélange des familles violes/violons : de la taille d’un ténor de viole, il associe en effet les deux factures (un lien qui peut sembler familier quand on joue les grandes basses de violon à 5 cordes, avec des couleurs de timbre qui se rapprochent ou complètent celles de la basse de viole. Le violoncelle piccolo en sera plus tard un prolongement, sorte de pont entre les deux familles si bien mis en valeur par J.S. Bach).
L’existence de pièces virtuoses écrites pour cet instrument “hybride” et descendant jusqu’au sol grave sous la portée en clef de fa peut laisser penser qu’il existait de grandes “viola bastarda” capables de diminuer, avec une étendue et une « maniabilité » supérieures aux grands « violone » (Vincenzo Bonizzi : “Passaggiate principalmente per la Viola Bastarda”… Venezia 1626).

Les instruments joués pour ce programme composent un consort de violon, la plupart fabriqués «  alla bastarda » par le luthier Charles Riché : outre la grande basse en sol citée plus haut et accordée en quartes et quintes successives, une contrebasse vénitienne à 3 cordes (Willibrord Crijnen), des basses de violon en Sib (du luthier Alain Meyer), des ténors à 4 et 5 cordes et un alto à 5 cordes élaboré d’après une nature morte de Bartolomeo Betterra. Constatant avec bonheur que jouer les parties de dessus à l’octave inférieure donnait à ces pièces une couleur inhabituelle, suave, chaleureuse, plus intimiste, et laissant toutefois le contrepoint compréhensible, nous avons utilisé pour ces parties deux ténors de violon, l’un inspiré d’Amati, et l’autre de Gasparo da Salo, accordés en quintes (sol-ré-la-mi). Pour les canzones à quatre voix distinctes et certaines pièces « a canto solo » dont le dessus n’est pas octavié, l’alto « da gamba e a la bastarda » sera employé.

Bruno Cocset

Vigesimaquarta a Due Bassi e Canto “detta la Nobile” Grassi 1628
Seconda a 2, Canto e Basso Venise 1635
Undecima a Due Canti “detta la Plettenberger” Grassi 1628
Prima a Basso Solo Venise 1635
Toccata Nona per Cembalo Primo Libro 1615
Seconda a Canto Solo “detta la Bernardinia” Grassi 1628
Quinta a 4, Canto Alto Tenor Basse Venise 1635
Terza a 2, Canto e Basso Venise 1635
Trigesima Quinta “detta l’Alessandrina” Grassi 1628
Ottava a Basso Solo “detta l’ Ambitiosa” Grassi 1628
Decimasettima a Due Bassi “detta la Diodata” Grassi 1628
Canzon Decima detta la Paulini per Cembalo Canzoni alla Franceze 1645
Seconda a 4, Canto Alto Tenor Basse “Sopra Romanesca” Venise 1635
Quintadecima a 2 Bassi “detta la Lieuoratta” Grassi 1628
Quarta a 4, Due Canti e Due Bassi Venise 1635
Seconda a 4, Due Canti e Due Bassi Venise 1635
Quinta a 3, Due Canti e Basso
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